Informations et conseils, réponses aux questions sur la vie affective et sexuelle, le couple, la famille etc. Le Département peut accompagner les jeunes en matière de sexualité et de vie amoureuse.
Les centres de santé sexuelle
Les centres de santé sexuelle (CSS) sont des lieux de consultations, d’écoute, d'accompagnement et de conseils en matière de santé, accessibles gratuitement.
Ils s’adressent aux jeunes mais aussi plus largement à tous les Seine-et-Marnais. On peut y consulter des médecins, des infirmières, des sages-femmes ainsi que des conseillers conjugaux. Tous agissent dans la confidentialité et le respect de la personne en quête d'informations ou de conseils.
Ces centres traitent de sujets tels que la sexualité, la vie familiale ou amoureuse, afin d’accompagner les plus jeunes ou les personnes en manque d’informations dans leurs questionnements et problèmes personnels et intimes.
La contraception
Quelle contraception est la plus adaptée pour moi ? Où se la procurer ?
En plus des préservatifs toujours indispensables pour se protéger des infections sexuellement transmissibles, notez que seul un professionnel de santé (médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme) peut prescrire un contraceptif tel que la pilule, l’implant, le patch, le stérilet ou l’anneau vaginal.
Les centres de santé sexuelle peuvent aussi prescrire et délivrer un contraceptif. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'avancer l'argent. Il est aussi possible de se rendre dans un CSS quand on est mineur sans avoir à en informer ses parents.
Un contraceptif peut aussi être prescrit dans un service universitaire de médecine préventive et de promotion à la santé.
Les infections sexuellement transmissibles
Lorsqu’on parle d’infection sexuellement transmissibles ou IST, on pense d’abord au Sida ou VIH ! On oublie ainsi que souvent les IST les plus courantes chez les jeunes, à savoir les mycoses, la chlamydiose, le papillomavirus, la syphilis ou encore l'herpès génital.
Dès qu'un partenaire est infecté, il y a risque de transmission. Celui-ci s'accroît en l’absence de protection externe (un préservatif féminin ou masculin). Pour éviter les IST, une protection systématique mais aussi un dépistage sont les deux mots d’ordre.
L'interruption volontaire de grossesse
Difficile de répondre aux questions qui se bousculent lorsqu'une grossesse inattendue est annoncée. Les professionnels des centres de santé sexuelle sont là pour guider de façon neutre et soutenir la personne.
La Loi du 2001 relative à L’IVG dispose que si une jeune fille mineure non émancipée désire interrompre sa grossesse, la règle reste que le consentement des parents (ou des tuteurs légaux) doit être recueilli.
Si elle ne veut pas effectuer cette démarche, ou/et que l’autorisation écrite des parents n’est pas obtenue, l’IVG et les soins afférents peuvent tout de même avoir lieu. La jeune fille mineure devra néanmoins être accompagnée d’une personne majeure de confiance qui sera son adulte référent durant la procédure.
Les violences
Qu’elles soient d’ordre psychologique, physique, ou sexuel, toutes les formes de violences sont condamnables par le droit français. Elles peuvent être insidieuses parfois franchement évidentes.
Il peut suffire d'un bon contact pour que la peur change de camp et se libérer de l'emprise. S'informer, parler, réfléchir c'est déjà commencer à agir.
Témoin ou victime de violence : se rapprocher des Maisons départementales des solidarités pour signaler, sauver ou se sauver.
Numéros d'urgence :
- 17 : Police secours (ou 112 n° d'urgence européen)
- 119 : Enfance en danger
- 3919 : Violences conjugales (ou 114 n° d'urgence pour les sourds et malentendants)
La vaccination
Durant l’adolescence et la vie de jeune adulte, la vaccination reste nécessaire. Elle permet de protéger son propre organisme et de protèger les autres.
Un calendrier national des vaccinations est mis à disposition sur le site du ministère des solidarités et de la santé.
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