Au travers de ces vestiges particuliers, l'exposition
« Mémoire de glace » nous éclaire sur les raisons qui ont conduit les hommes à fréquenter les cimes pour circuler d’une vallée à l’autre ou pour exploiter les ressources naturelles qui s’y trouvent.
En raison du réchauffement climatique de ces trente dernières années, des vestiges archéologiques sont régulièrement découverts dans les glaciers alpins, à plus de 2 500 m d’altitude. L’« archéologie glaciaire » a pour mission de récolter, préserver et étudier ces vestiges très particuliers, maintenus en congélation depuis des décennies, des siècles, voire des millénaires.
L’exposition présente les restes des équipements de personnes ayant péri en montagne dans des circonstances tragiques : « Schnidi », le chasseur néolithique au carquois en écorce de bouleau, le « Mercenaire » et ses armes de belle facture, ainsi que la « Bergère de Porchabella » - tous deux ayant vécu au XVIIe siècle -, et enfin les époux Dumoulin, disparus en 1942, et dont les corps ont été retrouvés en 2017.