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Le Département de Seine-et-Marne accompagne et récompense les artistes du territoire à travers son concours musical « Tremplin #77 ». Lancées en septembre dernier, les inscriptions à la 4e édition de Tremplin #77 se sont terminées en fin d'année et, parmi les 94 participants, 8 groupes / artistes ont été retenus.
Après l'étape des sélections, vient l'étape des auditions. Un évènement incontournable au cours duquel les 8 finalistes chanteront sur scène, aux Cuizines le 26 mars prochain à Chelles, et seront évalués à la fois sur leur musique, leur texte et leur prestation scénique.
Il y aura 4 gagnants :
Découvrez sans plus attendre les 8 finalistes et leur musique !
Passionnée de musique, des mots et des gens, ALEAA puise son inspiration dans le l'ordinaire et le quotidien. Tantôt dialogue, tantôt monologue, chaque chanson prend racine dans de le trivial. Elle y capture avec gourmandise le banal et les angoisses pour en faire des « pansements » musicaux.
Préférant l'émotion aux faits, elle se confie – sans vraiment parler d'elle ou de son vécu – pour nous toucher au cœur avec sa musique caressante et ses mélodies sensibles. Éternelle optimiste, ALEAA cache derrière sa mélancolie douce un message puissant d’espoir et de résilience quels que soient les sujets abordés.
Autrice, compositrice et interprète d’origine afro-antillaise et de culture « franchouillarde », ALEAA propose une musique très personnelle et très inspirée de sa culture transplantée et de ses influences solidement ancrées dans les années 90.
De prime abord, sa chanson « H2O » parle de résilience, de notre capacité humaine à nous reconstruire après un traumatisme, à nous retrouver après un choc.
Auteur-compositeur-interprète au piano ou à la guitare, Benjamin James est un poète doux et piquant. Son apparente délicatesse dévoile une délicieuse malice à celles et ceux qui savent lire sous la surface. Avec des textes sensibles à la Bénabar et des mélodies accrocheuses à la Vianney, les chansons de Benjamin James forment un cocktail à la fois drôle et touchant.
Récemment embarqué dans le cabaret parisien Le Secret, il y affûte son espièglerie auprès d'un public amoureux de la chanson française. Il travaille actuellement sur la finalisation de son EP dont la sortie est prévue courant 2022, suivie par une série de concerts qui se tiendront dans l'intrigant Phono Museum de Paris.
Sa musique « Victor », c’est l’histoire d’un garçon, un collégien, qui découvre que l'innocence de l'enfance s'efface parfois brutalement aux premiers sentiments amoureux. Incontrôlable cœur dont on a trop tôt conscience qu'il sera la source de regards et de rejets. Dans ce monde où il faut trouver sa place, on est toutes et tous un peu Victor.
Le groupe CAVALECAVALE nait de la rencontre entre Thomas Gendronneau, musicien/compositeur ainsi que comédien/metteur-en-scène, et Chloé Astor, auteure-compositrice-interprète et également comédienne pour le théâtre et le cinéma.
Tout démarre avec l’envie de mettre la langue française et les voix au cœur d’une musique pop-rock progressive. Ils sont très vite rejoints par Pierre Demange à la batterie (meilleur instrumentiste à L’Euroradio Jazz Compétition 2019) et Thomas Bagieu à la basse (formé à l’American School of Modern Music).
Entre arrangements vocaux polyphoniques et riffs électrisants, CAVALECAVALE bouscule les codes de la chanson française, et invoque un univers sorcier et hypnotique pour porter ses textes à la langue poétique et musicale. Ils puisent une grande inspiration chez des artistes comme Radiohead, Sophie Hunger, Jeff Buckley, ou encore Camille et Izia Igelin.
Leur chanson « Ocytocine » fait référence à l'hormone de l'amour. Ce titre, c'est un cœur qui bat, c'est une tempête sous un diaphragme, une rafale magistrale de 3 voix qui s'entremêlent dans un refrain électrique à la batterie saccadée, racontant le début d'une histoire d'amour.
Le groupe CavaleCavale présente le titre "Ocytocine" pour les auditions de la 4e édition de Tremplin #77
En 2021, Chiara sort son premier EP Trouble Maker, entièrement auto-produit et monte avec le soutien de ses parents, son premier label de musique indépendant 17C-Records. Trois clips auto-financés après, elle s’est installée tout au long de l’année 2021 dans le paysage de la nouvelle scène française.
Mais Chiara c’est avant tout, un projet artistique porté à bout de bras par une jeune femme à la créativité surprenante de maturité. Une ambition assumée couplée à une formidable envie de faire bouger les lignes et de montrer que les femmes peuvent et veulent se faire leur place dans une industrie encore très masculine.
Sa personnalité, elle la révèle au travers de sa musique, aux accords parfois surprenants, une pop assumée plutôt sombre et mélancolique mais que la puissance de sa voix propulse dans un univers proche de London Grammar, Lorde et même parfois Kate Bush. Elle chante en anglais, mais le français et son amour des mots lui font de l’œil et derrière son piano, elle écrit dans les deux langues.
« Amer », c'est un titre introspectif dans lequel Chiara parle de solitude, s’interroge sur une société qui veut tout formater, nous faire croire qu'on peut tout dire n'importe comment, mais qui censure tout. Un titre d'une grande maturité qui laisse entrevoir la personnalité sensible de Chiara, sa lucidité sur le monde qui l'entoure et les questions qui en découlent. Sa voix tour à tour douce et puissante se révèle autrement dans sa langue natale, à fleur de peau et laissant libre cours à une émotion tout en retenue.
La finaliste Chiara Foschiani propose le titre "Amer" aux auditions de la 4e édition de Tremplin #77.
Léa, 17 ans, joue de la musique depuis 7 ans en autodidacte. Elle s'est lancée sérieusement dans cette passion en juillet 2019. Jusqu'à septembre 2021, elle faisait partie d'un groupe qui s'est séparé depuis mais n'arrêtant pas Léa de chanter.
Son projet ? Créer un album avec toutes ses compositions et se produire le plus possible pour partager sa musique avec le public.
« Feu d'amour » est le fruit de sa toute première collaboration avec un beat maker qui s'appelle C. PRYSSIDE.
Comme le titre l'indique, l'amour est au cœur de cette musique aux sonorités positives, de quoi mettre de bonne humeur !
Léa présente le titre "Feu d'amour" pour les auditions de la 4e édition de Tremplin #77.
Lil Yan est un jeune artiste, cependant, ses premiers morceaux, sortis pendant le confinement, cumulent déjà des centaines de milliers d’écoutes. Ses mots sont toujours justes, entre mélancolie et légèreté presque insolente, l’univers de Lil Yan parle à sa génération et à bien d’autres.
S’il a réussi à conquérir le cœur des grands comme des petits, c’est parce qu’il utilise son expérience personnelle et la transforme en messages universels. Côté scène, Lil Yan est, depuis peu, accompagné par la scène de musique seine-et-marnaise File 7, avec laquelle il se prépare à aller à la rencontre de son public. Ses projets ont tous été enregistrés en Home Studio, avec l’aide de son équipe (Dada le DA, Youung BG, Wolby, Loufox).
Cette authenticité lui a permis de fédérer autour de lui, plus qu’un public, mais une réelle communauté de gens qui s’identifient et se retrouvent dans son univers.
Son titre « Scyho » parle de se retrouver seul avec soi-même, de se sentir bloqué, de ne pas savoir quoi faire de sa vie mais de continuer à croire qu'un jour tout rentrera dans l'ordre. Cette musique a été écrite par Lil Yan et composée par Rekun. Les clips audios que l'on entend en intro dans sa chambre pour donner un effet de message sur un répondeur, ont été enregistrés par Lil Yan.
Lil Yan propose le titre "Scyho" pour les auditions de la 4e édition de Tremplin #77.
La musique de Salammbô est une poésie fiévreuse et spontanée, à laquelle répond un folk-rock retentissant. La chanson française y est animée par un souffle rock alternatif, porté par le quintet sur scène. De l’intensité sonore jusqu’à la fébrilité intimiste, le groupe fait de chaque émotion un jeu de contrastes et d’harmonies.
Trouvant ses racines dans la prose d’Hubert-Félix Thiéfaine ou d’Anne Sylvestre et dans l’énergie d’un groupe comme Ange, Salammbô trace sa propre route dans le sillage d’un Feu ! Chatterton avec l’authenticité de Car Seat Headrest outre-Atlantique.
« Feuille Ciseaux » est un morceau très chargé en mélancolie, écrit en hommage à un grand-père. Salammbô a tenté de retranscrire toute la tendresse que l'on peut avoir pour quelqu’un qui s’en va, et bien qu’il y ait un certain sentiment de tristesse, elle est vite remplacée par cette sorte de mélancolie heureuse qui survient lorsqu'on repense à tous les moments de bonheur et de complicité qui ont été partagés.
Les Moires, évoquées dans le refrain, sont les divinités grecques antiques qui tissent, déroulent et coupent le fil de la vie. Elles peuvent représenter le cycle naturel de toutes choses vivantes. La personne à laquelle cette musique est dédiée, était un marin, c’est pour cela que l’élément aquatique et ses mythes sont également très présents dans l’écriture.
Ces peintures sur le visage, ces lèvres pulpeuses badigeonnées de rouge, sont-elles un masque ou au contraire une seconde peau ? Notre drôle d’animal livre son âme dans ses chansons comme dans un gospel, qu’il nous fait psalmodier ou éructer avec lui.
Et, s’il y évoque parfois de sombres périodes d’autodestruction, c’est pour que la fête sacrée et ses prières de tolérance n’en soient que plus vibrantes. Ce n’est pas de la musique, c’est une célébration.
Sa musique, « Goote mon kookie », est un mélange d'influences de guitariste funk et de sons africains actuels. Au-delà du rire que provoque ce titre, se cache quelque chose de plus profond : l’acceptation de soi, la libération de son Totem, la tolérance. En bref, la fête tous ensemble !
L'artiste Singe propose le titre "Goote mon kookie" pour les auditions de la 4e édition de Tremplin#77
