Grands rendez-vous 4e édition de Tremplin#77 : découvrez les 8 finalistes !

Auteur-compositeur-interprète au piano ou à la guitare, Benjamin James est un poète doux et piquant. Son apparente délicatesse dévoile une délicieuse malice à celles et ceux qui savent lire sous la surface. Avec des textes sensibles à la Bénabar et des mélodies accrocheuses à la Vianney, les chansons de Benjamin James forment un cocktail à la fois drôle et touchant.

Récemment embarqué dans le cabaret parisien Le Secret, il y affûte son espièglerie auprès d'un public amoureux de la chanson française. Il travaille actuellement sur la finalisation de son EP dont la sortie est prévue courant 2022, suivie par une série de concerts qui se tiendront dans l'intrigant Phono Museum de Paris.

Sa musique « Victor », c’est l’histoire d’un garçon, un collégien, qui découvre que l'innocence de l'enfance s'efface parfois brutalement aux premiers sentiments amoureux. Incontrôlable cœur dont on a trop tôt conscience qu'il sera la source de regards et de rejets. Dans ce monde où il faut trouver sa place, on est toutes et tous un peu Victor.

En 2021, Chiara sort son premier EP Trouble Maker, entièrement auto-produit et monte avec le soutien de ses parents, son premier label de musique indépendant 17C-Records. Trois clips auto-financés après, elle s’est installée tout au long de l’année 2021 dans le paysage de la nouvelle scène française.

Mais Chiara c’est avant tout, un projet artistique porté à bout de bras par une jeune femme à la créativité surprenante de maturité. Une ambition assumée couplée à une formidable envie de faire bouger les lignes et de montrer que les femmes peuvent et veulent se faire leur place dans une industrie encore très masculine.

Sa personnalité, elle la révèle au travers de sa musique, aux accords parfois surprenants, une pop assumée plutôt sombre et mélancolique mais que la puissance de sa voix propulse dans un univers proche de London Grammar, Lorde et même parfois Kate Bush. Elle chante en anglais, mais le français et son amour des mots lui font de l’œil et derrière son piano, elle écrit dans les deux langues.

« Amer », c'est un titre introspectif dans lequel Chiara parle de solitude, s’interroge sur une société qui veut tout formater, nous faire croire qu'on peut tout dire n'importe comment, mais qui censure tout. Un titre d'une grande maturité qui laisse entrevoir la personnalité sensible de Chiara, sa lucidité sur le monde qui l'entoure et les questions qui en découlent. Sa voix tour à tour douce et puissante se révèle autrement dans sa langue natale, à fleur de peau et laissant libre cours à une émotion tout en retenue.

Lil Yan est un jeune artiste, cependant, ses premiers morceaux, sortis pendant le confinement, cumulent déjà des centaines de milliers d’écoutes. Ses mots sont toujours justes, entre mélancolie et légèreté presque insolente, l’univers de Lil Yan parle à sa génération et à bien d’autres.

S’il a réussi à conquérir le cœur des grands comme des petits, c’est parce qu’il utilise son expérience personnelle et la transforme en messages universels. Côté scène, Lil Yan est, depuis peu, accompagné par la scène de musique seine-et-marnaise File 7, avec laquelle il se prépare à aller à la rencontre de son public. Ses projets ont tous été enregistrés en Home Studio, avec l’aide de son équipe (Dada le DA, Youung BG, Wolby, Loufox).

Cette authenticité lui a permis de fédérer autour de lui, plus qu’un public, mais une réelle communauté de gens qui s’identifient et se retrouvent dans son univers.

Son titre « Scyho » parle de se retrouver seul avec soi-même, de se sentir bloqué, de ne pas savoir quoi faire de sa vie mais de continuer à croire qu'un jour tout rentrera dans l'ordre. Cette musique a été écrite par Lil Yan et composée par Rekun. Les clips audios que l'on entend en intro dans sa chambre pour donner un effet de message sur un répondeur, ont été enregistrés par Lil Yan.

Ces peintures sur le visage, ces lèvres pulpeuses badigeonnées de rouge, sont-elles un masque ou au contraire une seconde peau ? Notre drôle d’animal livre son âme dans ses chansons comme dans un gospel, qu’il nous fait psalmodier ou éructer avec lui.

Et, s’il y évoque parfois de sombres périodes d’autodestruction, c’est pour que la fête sacrée et ses prières de tolérance n’en soient que plus vibrantes. Ce n’est pas de la musique, c’est une célébration.

Sa musique, « Goote mon kookie », est un mélange d'influences de guitariste funk et de sons africains actuels. Au-delà du rire que provoque ce titre, se cache quelque chose de plus profond : l’acceptation de soi, la libération de son Totem, la tolérance. En bref, la fête tous ensemble !