Aménagé dans les années 1960 par Rhodia Bourdelle, fille du sculpteur Antoine Bourdelle, et son époux, Michel Dufet, architecte d’intérieur, le musée-jardin Bourdelle a été conçu comme une œuvre d’art.
Chaque végétal a été choisi par Michel Dufet en fonction de sa forme et de sa couleur pour magnifier les sculptures d’Antoine Bourdelle. « Ce qui est remarquable dans ce jardin, c’est qu’il a été créé par un artiste pour un artiste. Les sculptures sont placées comme pour raconter une histoire. Le serpent, au milieu du potager, est regardé par Adam et Eve. Une mise en scène sublimée par des rosiers rouges magenta », explique Rodolphe Gehier.
Depuis 50 ans, rien ou presque n’a changé. « Il y a beaucoup de végétaux que l’on retrouvait dans les années 1970 : peupliers, cerisiers à fleurs, cèdres bleus, magnolias… Il arrive de changer des végétaux, mais on doit respecter les plans du jardin dessinés par Michel Dufet ainsi que la charte couleur : rouge l’été et jaune au printemps », précise le jardinier. Dernière nouveauté : des plantes grimpantes (clématites et houblon) habillent les façades.