Environnement, Cadre de vie Au cœur de la préservation des arbres avec le CAUE77
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Les villes de Rennes, Orléans ou encore Nancy, Dammartin-en- Goële, le Département de Seine-et-Marne, mais aussi de nombreuses entreprises du paysage l’utilisent pour leurs projets d’aménagement. Le barème de l’arbre, développé en 2020 par le CAUE77 et les associations professionnelles Copalme, Plante & Cité, Val’Hor et Séquoia, est un outil financier qui permet de déterminer la valeur monétaire d’un arbre, et d’estimer le préjudice, en euros, des dégradations éventuelles subies par l’arbre.
Ce barème se décline en deux volets :
- VIE (Valeur intégrale évaluée de l’arbre),
- BED (Barème d’évaluation des dégâts causés à l’arbre).
VIE permet d’évaluer la valeur d’un arbre en euros (la valeur d’un arbre est calculée selon son essence, son prix en pépinière, les bienfaits apportés : limitation du réchauffement climatique...) et BED quantifie le préjudice subi et calcule le montant du dédommagement.
Son utilité ? Protéger les arbres de façon préventive et sensibiliser le public sur la valeur d’un arbre. L’outil peut être utilisé par des propriétaires publics et privés, des gestionnaires, des maîtres d’œuvre, des experts, des assureurs, et des instances juridiques.
Facile d’utilisation, il est aussi totalement gratuit. Pour l’utiliser rien de plus simple ! Il suffit d’aller sur baremedelarbre.fr, de remplir les champs demandés, et le résultat est immédiat !
Vous n’avez probablement jamais entendu parler de lui. Vous le trouverez le long de certaines routes départementales : à Favières, Châteaubleau, Choisy-en-Brie ou bien à Paroy. Superbe au printemps paré de ses fleurs blanches, le poirier de Carisi est pourtant en danger. « C’est une espèce en voie de disparition, mais aussi une variété locale et ancienne qui s’intègre parfaitement dans la région », explique Caroline Briand, paysagiste.
En vous arrêtant devant sa silhouette majestueuse, la tentation est grande de ramasser ses fruits, mais ne vous méprenez pas, ils sont immangeables ! « À l’époque, ces arbres étaient plantés dans les chemins d’accès aux fermes briardes. Les poires étaient utilisées dans la fabrication du cidre. Elles permettaient de mieux conserver le breuvage », indique Augustin Bonnardot, forestier arboriste au CAUE77.
Cet arbre a aussi un autre avantage : celui de fournir un très beau bois. Afin de sauvegarder la variété, le Département de Seine-et-Marne réfléchit à mettre de nouveau en culture des poiriers de Carisi destinés à être plantés le long des routes départementales.
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