Les gravures ont été réalisées sur des panneaux rocheux mais aussi sur des blocs mobiles, mesurant pour la plupart de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres. Les blocs choisis pour ces gravures sont essentiellement en grès jaune, et les lignes, réalisées avec des gravoirs en silex.
« Les gravures sont très codifiées avec des associations récurrentes de signes : des triangles pointés, des svastikas, des peignes. Le rapport à la forêt est très présent avec par exemple des cervidés représentés de profil, des serpents, des araignées. On y trouve également de nombreuses représentations humaines ainsi que des créatures fantastiques », explique Daniel Simonin, définissant ainsi un style de gravure qui sera baptisé « style de la Malmontagne ».
Plus étonnant encore, un autre style, dit du « long rocher », cohabite avec celui de la Malmontagne : « Pour celui-ci on est sur une alternance de sillons fins et plus larges, très soignés. Il comporte peu d’éléments figuratifs avec toutefois la récurrence de doubles rectangles avec une croix à l’intérieur. On a également trouvé des pierres où ces deux styles cohabitent, pas de manière synchrone mais plutôt l’un succédant à l’autre ; celui du "long rocher" me paraissant être le plus ancien. »