Education / Jeunesse, Aménagement du territoire Inauguration du collège Marthe Gautier à Charny
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Timelapse des travaux du collège de Charny
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L’éducation et la jeunesse sont au cœur de l’action du Département de Seine-et-Marne, en charge notamment de la construction et l’entretien des collèges. En raison des prévisions démographiques qui montrent une augmentation des effectifs dans les prochaines années dans le nord du département, la collectivité a décidé de construire un collège sur la commune de Charny.
D’une superficie de 6 000 m2, le collège Marthe Gautier peut accueillir jusqu’à 800 collégiens en leur donnant un cadre de travail moderne et agréable, et qui comprend notamment :
- une salle de confiance,
- une salle de classe ULIS,
- une Unité d’enseignement externalisée (UEE),
- un parking de 60 places avec contrôle d’accès pour les enseignants,
- 4 logements de fonction.
La salle de confiance est un lieu neutre mis en place par le Département dans le cadre de sa politique contre le harcèlement scolaire. Dans une salle de confiance, les collégiens peuvent se confier, parler de leurs difficultés et prévenir un responsable si une situation de harcèlement est révélée. Pour rappel, la première salle de confiance a été inaugurée au collège Gérard Philippe de Villeparisis le 10 février 2023.
Le collège Marthe Gautier offre ainsi un cadre de travail propice à l’épanouissement et la réussite des collégiens et des équipes éducatives, y compris pour les personnes en situation de handicap.
L’exemplarité du Département en matière d’accompagnement des personnes en situation de handicap et des publics fragiles est une priorité forte.
Pour permettre l’inclusion de tous les enfants au sein des collèges, le Département impulse – en lien avec l’Etablissement public médico-social (EPMS) de l’Ourcq – l’accueil d’une unité d’enseignement externalisé (UEE) au sein du collège de Charny.
Cette UEE accueille un groupe de 6 à 12 enfants porteurs d’un trouble du spectre autistique dans un ensemble de salles conçu pour favoriser leur accompagnement (disposition dans un endroit adapté plus silencieux, choix des couleurs etc.).
Chiffres-clés
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6 000 m²
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23,5 M€
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16 mois de travaux
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22 salles
Femme de science née en Seine-et-Marne à Montenils en 1925, Marthe Gautier est la première scientifique à avoir découvert la Trisomie 21 en 1958. Mais il a fallu attendre plus de 50 ans pour reconnaître son travail…
Après une thèse en cardiologie infantile soutenue en 1955, Marthe Gautier décroche une bourse d’études pour les États-Unis et part étudier à Harvard pendant un an et s’initie à la culture cellulaire. La jeune médecin revient ensuite à Paris et devient chef de clinique à l’hôpital Trousseau, sous la direction du professeur Raymond Turpin qui s’intéresse au « mongolisme », terme alors employé.
Pour étudier les cellules des patients atteint de ce syndrome, Marthe Gautier créé le premier laboratoire de culture cellulaire et découvre que les enfants appelés « mongoliens » ont plus de chromosomes que les autres, à savoir 47 au lieu de 46. Mais son laboratoire ne dispose pas de l’équipement nécessaire pour photographier cette découverte. Jérôme Lejeune, chercheur au CNRS et assistant du professeur Turpin, lui prête le matériel et les photographies qui confirment l’existence d’un chromosome supplémentaire chez ces patients. Mais ce dernier se fait le porte-parole de cette découverte, se présente comme le découvreur de la trisomie 21 et reçoit tous les mérites. Marthe Gautier abandonne ses recherches sur la Trisomie 21 et se consacre à la cardiologie infantile.
Le scandale est dévoilé 50 ans plus tard, dans une lettre publiée par la chercheuse en 2009.
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