Compte tenu des intempéries et de la vigilance orange vent, neige et verglas, il n'y aura pas de transports scolaires en Seine-et-Marne le 22 novembre 2024.
D’après un arrêté, sont concernés : les circuits spéciaux scolaires, les circuits de transport d’élèves en situation de handicap et les services des lignes régulières assurant à titre principal la desserte des établissements d’enseignement.
D'autres mesures ont été mises en place le jeudi 21 novembre : la vitesse est abaissée de 20 km/h sur l'ensemble des axes du département de Seine-et-Marne à compter de 11h jusqu'à l'amélioration des conditions météorologiques, et interdiction de dépassement des poids lourds de plus de 7,5 tonnes.
Sujette depuis la naissance à la dystonie, une pathologie qui complique les connexions neuronales, Elsa Roué, jeune habitante de Villeparisis, est à l’origine de la salle de confiance dans les collèges et vise les Jeux paralympiques de 2028...
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Actuellement en première au lycée Honoré-de-Balzac à Mitry-Mory, Elsa Roué est une étudiante qui a su se faire sa place. Toujours le sourire aux lèvres, elle apporte sa bonne humeur aux personnes qui l’entourent. « Quand je me lève le matin, je veux profiter à fond, parler, rigoler, essayer de nouvelles choses, rencontrer de nouvelles personnes, et, si possible, faire le bien autour de moi », précise-t-elle en souriant. Après l’obtention de son baccalauréat, motivée par l’idée de devenir architecte d’intérieur, elle rêve d’intégrer une école d’art et de design.
L’énergie de la passion
Malgré les difficultés physiques engendrées par sa pathologie, Elsa trouve toujours la motivation pour se dépenser. Grande sportive, elle fait de la danse depuis plus de 10 ans, de la gym et pratique l’athlétisme depuis deux ans. Après ces années d’entraînement, Elsa voit les choses en grand : « Si j’en ai la possibilité, je suis plus que déterminée à l’idée de participer aux Jeux paralympiques de 2028 en athlétisme. »
Je ne dirais pas que je suis engagée. Je fais seulement ce qui me semble juste et je défends ce que je trouve important.
Elsa Roué
À l’origine de la salle de confiance
Ayant subi du harcèlement à l’école primaire, Elsa s’est forgé une volonté de fer. « Pour l’avoir vécu, je peux dire que c’est quelque chose que personne ne mérite, c’est important que l’on soit tous traités de manière respectueuse ». Au cours de sa dernière année au collège, Elsa a été l’un des piliers du projet de salle de confiance, qui a pour objectif de libérer la parole dans un lieu neutre où les collégiens peuvent se retrouver et évoquer leurs difficultés. « On a eu cette idée à trois en regroupant les problématiques du collège, et notre projet a remporté le prix de l’innovation éducative départementale ». Et surtout, depuis, le Département construit une salle de confiance dans chaque nouveau collège.
4 questions à Elsa Roué
Un endroit où tu aimes te balader ?
J’aime bien me balader à Claye-Souilly, il y a un shopping promenade, c’est un peu comme la Vallée village. Il y a des boutiques, une grande allée, et j’aime bien aller m’y balader avec des amis.
Une personnalité seine-et-marnaise que tu apprécies ?
J’admire beaucoup Benedetta Kouakou, c’est une athlète. Elle va bientôt faire le 100, 200 et 400 mètres, ça n’a encore jamais été fait dans l’histoire !
Un lieu en Seine-et-Marne où tu aimes t'amuser ?
Il n’y a pas vraiment d’endroit, j’aime aller n’importe où, tant que je suis avec mes amis, vraiment
n’importe où, même dans un champ au milieu de nulle part, je m’amuse.
Un conseil aux collégiens concernant le harcèlement ?
Quand on est enfant, on n’a pas trop la notion du bien et du mal, on ne se rend pas vraiment compte que
nos actes et nos paroles peuvent blesser certaines personnes.
Retrouvez plus d'articles dans le dernier numéro du Seine & Marne, Le Magazine.
La période estivale fut riche pour la Seine-et-Marne avec des événements culturels et sportifs qui ont fait la joie de nombreux Seine-et-Marnais permettant de (re)découvrir les richesses de leur territoire. Le festival du patrimoine « Emmenez-moi » a rassemblé 11 000 personnes, J-365 avant les JO 2024 ou encore les Lumières de Blandy ont été de grands succès. Au cours de cette période, le Département s’est activé afin de préparer la rentrée de septembre.
Pour la troisième année consécutive, le Département s’engage en faveur de la lutte contre le harcèlement scolaire. Après avoir sensibilisé nos collégiens sur les outils numériques, c’est désormais l’inclusion, le handicap qui doivent mieux être acceptés dans nos établissements, afin qu’un jeune ne souffre pas d’être différent. L’ouverture d’unités d’enseignement externalisées, de salles de confiance ou encore la mise en place d’une brigade de médiateurs sont autant de mesures qui concourent à améliorer le climat scolaire dans les 132 collèges.
