Culture / patrimoine Retour en images sur la Fête de la science
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Les 4 et 5 octobre, le musée a reçu l'association Branno Teuta, spécialisée dans les reconstitutions historiques d'époque gauloise. Faute de pouvoir installer leur campement comme prévu dans le parc à cause du mauvais temps, les membres de l'association, costumés, ont investi le musée pour montrer les différentes facettes de l'artisanat gaulois (vannerie, poterie, tissage, travail du cuir et du fer), mais aussi les panoplies des fameux guerriers. A la faveur d'une accalmie, des démonstrations de combats ont pu se dérouler dans le parc pour le plus grand bonheur du public.
Les 10 et 11 octobre, c'est l'association Randa Ardesca qui est venue montrer leur savoir-faire technique dans la reconstitution de fabrication de perles en verre, façon gauloise, dans le parc du musée. Le temps, cette fois fut beaucoup plus clément ! Pendant que l'un des artisans actionnait les soufflets, le second fabriquait à l'aide de fines baguettes, dans un petit four en terre, de délicates perles de verre semblables à celles qui sont présentées dans l'exposition.
La fête de la Science en images
« Nous participons pratiquement chaque année à la Fête de la Science. Nous faisons souvent venir des spécialistes, même à d'autres occasions comme les Journées du Patrimoine, pour des démonstrations et des expérimentations correspondant à différentes périodes de la Préhistoire : tailleurs de silex, des personnes travaillant l'os ou le bois de renne, métallurgistes, potiers, tisserands, et même des "bûcherons" amateurs qui ont taillé des arbres à l'aide de haches polies ! C'est important pour bien comprendre les gestes de la Préhistoire. En revanche, c'est la première fois cette année que nous présentons des reconstitutions historiques ».
J'espère bien qu'en 40 ans d'existence le musée aura éveillé des vocations. »
«Toutes ces animations complètent celles qui sont déjà offertes par les médiateurs du musée, ajoute Anne-sophie Leclerc. Ils ont beaucoup de talents comme faire du feu avec deux morceaux de bois ou tirer au propulseur… Le public en est très friand, les enfants bien sûr mais aussi les adultes. J'espère bien qu'en 40 ans d'existence le musée aura éveillé des vocations. Nous en connaissons au moins un qui est aujourd'hui chercheur à l'Institut national de recherches archéologiques préventives ! »