Seine & Marne, Le magazine, Sécurité Guillaume Latu a grimpé les barreaux de l’échelle de la vocation
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« Une vocation qui me vient sans doute de mes parents et de mon éducation », précise-t-il. Et ça fait plus de trente ans que ça dure ! Il est encore lycéen lorsqu’il intègre les sapeurs-pompiers volontaires à Meaux en 1989. Le voilà aujourd’hui officier, adjoint au chef de centre de Trilport.
Dans le même temps, il a mené sa carrière professionnelle à Air France, où il constitue des dossiers de vol et assiste les pilotes durant le vol.
Passionné d’aviation, il a également passé les licences et les qualifications qui lui permettent de voler au-dessus de l’Afrique pour aller ravitailler en médicaments les villages les plus reculés de la République démocratique du Congo (RDC), pour Aviation sans frontières France. Fort de ses 700 heures de vol, il est aussi instructeur de pilotage à l’aéro-club de Lognes.
Cet engagement saisonnier au service de l’Afrique, pris sur ses congés professionnels, Guillaume Latu le cumule avec son action volontaire au sein des sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne.
Le centre de Trilport, dont il est le chef adjoint, compte treize professionnels et une quarantaine de volontaires. C’est parfois un rêve de gosse, c’est aussi forcément une vocation et un engagement au service des autres. De tous les autres... ceux qui applaudissent, remercient, vouent une reconnaissance éternelle à leurs sauveteurs... et ceux qui parfois les caillassent.
« Personne ne peut dire qu’il n’aura pas un jour besoin de nous pour le secourir », souligne Guillaume Latu. « Quand on a pris l’uniforme, c’est pour tout le monde, sans distinction. On ne réfléchit pas : quand il y a le feu, on fonce. »
Les volontaires, ces soldats du feu qui ajoutent à leur carrière professionnelle une activité de service chez les pompiers, font l'honneur de notre Département.
Portrait
Un produit du terroir qui vous fait craquer ? Sans originalité... mais avec conviction : le brie et la moutarde... tous les deux de Meaux bien sûr !
Un aérodrome où apprendre à piloter ? Lognes ! C’est là où j’ai découvert le pilotage.
Une association de cœur ? Aviation sans frontières, celle pour laquelle je vole en Afrique.
Un ou une Seine-et-Marnais(e) qui vous inspire ? Maud Fontenoy, pas parce qu’elle est meldoise, mais parce qu’elle a traversé le Pacifique à la rame. Bel exemple de courage !
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