Des vestiges archéologiques sont-ils présents sur l'emprise du futur collège ? Quels en sont la nature, l'état de conservation, l'extension et la datation ? Ce sont les principales questions auxquelles doit répondre depuis le mois de mai le service départemental d’archéologie à la Direction des affaires culturelles, habilité par l’État pour réaliser des diagnostics d’archéologie préventive.
« À l’aide d’une pelle hydraulique, nous avons ouvert 14 tranchées afin de sonder le sol. En retirant les couches superficielles du terrain et des remblais relativement récents, nous avons pu ensuite dégager manuellement à la truelle des vestiges en place et effectuer de nombreux relevés », explique Guillaume Huitorel.
Après la phase d’exploration du terrain, l’équipe a nettoyé les fragments d’objets recueillis (métal, céramique, os d'animaux...) et remis au net ses relevés et ses dessins sur ordinateur. « Nous préparons également le rapport d'opération qui sera à remettre au Préfet de région (service régional de l’archéologie). Nos conclusions ne sont pas encore définitives car ce que nous avons enregistré et recueilli est en cours d’étude. Un diagnostic de cette importance nécessite tout de même 5 à 6 mois de travail, puisqu’il est mené en parallèle avec d’autres projets », précise Guillaume.